La FSE solidaire de l'AGEC (Créteil) !

La FSE solidaire de l'AGEC (Créteil) !
Mercredi 10 février, à Créteil, des membres du bureau national de l'UNEF auraient agressé des
militants de l'AGEC (le syndicat étudiant de lutte de l'université) lors de la campagne électorale.
Nos camarades ont porté plainte.
Ces faits, s'ils sont avérés, ne nous étonnent pas. Régulièrement, les militants de l'UNEF sont
accusés de faire usage de la violence contre les syndicalistes de lutte ; l'UNEF semble en effet
incapable de supporter le débat et la présence de syndicats de lutte qui contestent son monopole sur
certaines universités, son implication dans la cogestion et ses méthodes anti-démocratiques.
La Fédération syndicale étudiante apporte son soutien sans réserve à l'Association générale
des étudiant-e-s de Créteil.
Ci joint, son communiqué qui détail les faits.
Le porte-parolat de la FSE

On précise un "soutien sans réserve", ce qui signifie notre confiance total à votre égard.

SInon, j'ai retrouvé un communiqué de la FSE-Lyon, qui date de cet été, et ça correspond exactement au même type de situation que vous avez vécu, et que nous avions également, comme un peu partout où l'unef passe, subis:


Communiqué FSE-MAAL sur la plainte de l’UNEF

L’Union Nationale des Étudiants français, une nouvelle fois, s’est illustrée par son attitude perverse et vile. Lors des chaines d’inscription tout au long du mois de juillet l’UNEF s’est livrée à des pratiques de harcellement moral contre les associations et organisations présentes. Leur idée était de pousser, en les agressant perpétuellement, les membres des autres organisations à la violence. Avec des renforts provenant de leur bureau national et d’autres universités, ils se sont livrés a grande échelle à des séances d’insultes, de menaces et de perturbations durant les chaines. Le but de l’UNEF était d’empêcher les autres organisations de faire sereinement leur travail, quitte à les provoquer, les menaçant en permanence de plaintes si ils osaient répondre. Sur plusieurs campus, des organisations ont même été interdites de chaines d’inscriptions parce qu’ils avaient cédé à la pression.


La fin de ces méthodes, par l’expulsion ou la neutralisation, était de régner seule sur les chaines d’inscription, s’insérant comme une étape obligatoire pour les étudiants, pour leur soutirer 20€ et une carte d’adhérent. Pour des raisons crapuleuses donc, l’UNEF à donc poussé à bout les autres militants, certain arrivant à saturation, ne pouvant plus supporter leur attitude hideuse et agressive. Un étudiant, venu militer, cédant à la pression, a eu un échange verbal virulent avec une militante UNEF. Celle ci à porté plainte, prétextant des violences et un jet de chaise sur elle. Plusieurs personnes peuvent témoigner de l’intention planifiée de cette militante de pousser à bout, pour les trainer en justice, les militants des autres organisations et associations.




L’attitude de Mafia de l’Unef, par ses méthodes d’intimidation et par les mensonges qu’elle diffuse auprès des étudiants, se retrouve aussi dans la manière dont elle tient fermement la gestion de la Coop’, sur le campus de Bron. L’UNEF offre des réductions à ses adhérents, méthode pour vendre ses cartes, alors que ceci est en parfaite contradiction avec le fonctionnement associatif prévu. Les statuts de la Coop’ n’en font pas une propriété de l’UNEF, mais la manière dont ils sont écrits permet que le syndicat verrouille toute démocratisation de son fonctionnement. Pour entrer dans l’association qui régit la Coop’, en simple adhérent, il faut l’accord de son bureau, contrôlé et blindé par l’UNEF. Ainsi, elle se paye le luxe d’un double local sur Bron, et de rentrées d’argent. Elle lorgne avidement sur l’argent des étudiant et essaye de vendre un maximum de ses cartes pour gonfler artificiellement sa taille et son pouvoir.


La FSE et le MAAL s’opposent fermement à ces méthode anti démocratiques, a ces attitudes de défiance et d’agression de la part de l’UNEF. Ces attitudes ne sont pas tolérables et nous accordons tout notre soutien à notre camarde victime de la répression.

Oui un de tes camarades (rémi) m'en a parlé.

Communiqué de la FSE-Lyon sur la relaxe d’un militant attaqué en justice par l’UNEF

mardi 2 mars 2010

*

La FSE-Lyon considère que la relaxe obtenue en première instance par la justice à l’égard de Alexandre Raymond est une victoire contre les méthodes douteuses de cette organisation.

La plainte posée par des militants de l’UNEF fais suite à une situation bien particulière, celle des chaines d’inscription de l’université Lyon II, au cours du mois de juillet. Durant cette période, l’UNEF profite de l’inscription des nouveaux étudiants, se plaçant comme un « accueil étudiant », pour faire un maximum d’inscriptions, quitte à nier son caractère d’organisation syndicale, et quitte à aller accompagner au distributeur automatique d’argent les étudiants, pour leur faire payer une cotisation de 20€.

Ces inscriptions sont très lucratives pour cette organisation, et c’est pour cette raison qu’elle défend agressivement son beefsteak. Cela pousse ses militant locaux, renforcés par des équipes provenant d’autres universités et de leur bureau national, à se montrer particulièrement virulents contre quiconque pourrait les entraver dans cette action.

Provocations, menaces, insultes, voilà comment ils opèrent. L’un de leurs objectifs étant de pousser à la faute les autres organisations ou associations, pour les exclure.

Dans le cas qui nous concerne, la méthode était celle de la plainte.

Après avoir pris en photo de manière répétée les étudiants d’autres formations ou non encartés, malgré leur refus réitéré à plusieurs reprise, ce qui est déjà une infraction, l’UNEF à pris prétexte d’un heurt sans gravité pour pousser l’affaire devant la justice.

Dans leurs esprits, l’idée était fort probablement de faire planer une épée de Damoclès au dessus de la tête des opposants à leur hégémonie, mais cela à été un échec.

En effet, les contradictions dans les témoignages des militants de l’UNEF présentaient des failles graves, et leur désintéressement total de l’affaire n’a pas contribué à convaincre la tribunal. Les plaignantes, Mme Anne Labertrandie, Mme Oderda Marion (de Paris 12 ), appuyés par le témoignage de M. Yannis Burgat, chef local de l’UNEF, n’ont même pas pris la peine de venir aux confrontations de témoins organisée par la police, ni même de prendre contact avec un avocat. Cela n’a bien évidemment pas joué en leur faveur lors d’un procès où même le procureur avait requis la relaxe du prévenu.

Après les événements qui ont pu avoir lieu à Créteil ou ailleurs, où on voit l’UNEF attaquer brutalement les militants, la FSE-Lyon ne peut que dénoncer des méthodes d’intimidation et de pression sur les organisations militantes et associatives. L’approche des élections à Lyon I et Lyon II fait craindre d’autres manœuvres de ce style à l’encontre de toute opposition à leur hégémonie. La FSE-Lyon ne cédera pas face aux provocateurs et aux meneurs de pression à leur encontre, elle ne peut que décrier ces méthodes sournoises de sape du travail militant.

Ray a écrit:la FSE-Lyon ne peut que dénoncer des méthodes d’intimidation et de pression sur les organisations militantes et associatives.

Tout à fait d'accord. Pour vos pratiques à l'égard de l'AJR sur Lyon, je rajouterai "calomnie".
La grandiloquence de vos communiqués ne fait pas le poids face à vos pratiques.