SOlidarité avec les Anglais-e-s

Soutien aux étudiant-e-s anglais-e-s !

Le gouvernement anglais, dans la même ligne que ces homologues européens, mène une politique violente contre les classes populaires. Les chômeurs/euses sont durement attaqué-e-s, tout comme les travailleurs/euses de la fonction publique et ceux et celles du privé. Les mesures d'austérité prises par David Cameron et appuyées par l'ensemble de la bourgeoisie anglaise visent une fois de plus à faire payer à la population l'endettement de l'État .



Après diverses catégories socio-professionnelles, c'est maintenant aux étudiant-e-s que s'en prend le gouvernement : actuellement, les frais d'inscription pour les étudiant-e-s britanniques et européennes dans les universités anglaises sont « limités » à 3.290 livres (3.777 euros, 5.275 dollars) par étudiant-e et par an. Le gouvernement anglais veut autoriser les universités à les hausser au seuil de 6.000 livres , et dans «des circonstances exceptionnelles» 9.000 livres. Soyons clair, de fait la somme de 3.290 livres est déjà excessive et ferme l'accès à l'université des classes populaires.

Mais le gouvernement anglais a décidé de renforcer l'élitisation des universités. en accentuant une sélection sociale féroce dans l'enseignement supérieur. Cela va bien évidemment de paire avec la capitalisation des universités, ainsi qu'avec l'accroissement des offres de prêts étudiants. Sous prétexte de faire payer « la crise » aux classes populaires, le gouvernement anglais profite des mesures d'austérité pour renforcer la marchandisation de l'éducation, Car cette hausse des frais d'inscriptions ne résulte pas uniquement des actuelles coupes budgétaires : le patronat a depuis longtemps inscrit à l'ordre du jour l'assujettissement de l'éducation supérieure à ses besoins. Depuis les rapports de l'OCDE en 1989 jusqu'aux Accords Générales sur le Commerce et les Services (AGCS) de 1995, la hausse des frais d'inscriptions universitaires est approuvée par l'ensemble de la classe dominante !



C'est contre la sélection sociale qu'ont protesté, le mercredi 10 novembre, 50.000 étudiant-e-s ! Cette journée de manifestation marquée par plusieurs actions démontrant la colère des participant-e-s contre la violence sociale orchestrée par la bourgeoisie anglaise, n'est qu'une première étape.



La Fédération Syndicale Étudiante tient à exprimer son soutien inconditionnel au mouvement social qui est en train de se construire en Angleterre. Elle appelle les étudiant-e-s à poursuivre leur mobilisation, à amplifier leurs actions et à se défendre face à la répression qui sera à n'en pas douter, aussi violente que celle que nous connaissons actuellement dans l'hexagone dans le cadre du mouvement contre la réforme des retraites. La FSE tient aussi à rappeler que l'unité étudiant-e-s/ travailleurs/euses est une condition fondamentale pour permettre l'instauration d'un rapport de force seul à même de faire plier la bourgeoisie.



Le combat des classes populaires dans leur lutte contre les attaques de la bourgeoisie est un combat international. A ce titre, nous rappelons également que les camarades de l'ASSE (Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante) au Québec appellent à une manifestation le mardi 23 novembre à 11h45 devant le conseil du trésor à Montréal pour protester contre la hausse des frais d'inscriptions.





Soutien inconditionnel aux camarades anglais !



Pour l'unité internationale des classes populaires !



Unité étudiant-e-s / Travailleurs/euses !



Pour une fac gratuite, critique et populaire !

http://www.petitiononline.com/st53231/petition.html

We need unity to defend education and break the Con Dems’ attacks. Stand with protesters against victimisation.

• Stand with the protestors against victimisation
• Hands off our students, our colleges and our universities
• Broken windows cannot compare to the broken hearts and dreams of a generation denied education and jobs

Wednesday’s 10th November national NUS/UCU 50,000 strong national demonstration was a magnificent show of strength against the Con Dems’ savage attacks on education. The Tories want to make swingeing cuts, introduce £9,000 tuition fees and cut EMA. These attacks will close the doors to higher education and further education for a generation of young people.

During the demonstration over 5,000 students showed their determination to defend the future of education by occupying the Tory party HQ and its courtyards for several hours. The mood was good-spirited, with chants, singing and flares.

Yet at least 32 people have now been arrested, and the police and media appear to be launching a witch-hunt condemning peaceful protesters as “criminals” and violent. A great deal is being made of a few windows smashed during the protest, but the real vandals are those waging a war on our education system.

We reject any attempt to characterise the Millbank protest as small, “extremist” or unrepresentative of our movement. We celebrate the fact that thousands of students were willing to send a message to the Tories that we will fight to win. Occupations are a long established tradition in the student movement that should be defended. It is this kind of action in France and Greece that has been an inspiration many workers and students in Britain faced with such a huge assault on jobs, housing and the public sector.

We stand with the protesters, and anyone who is victimised as a result of the protest