Re: Nice : une sélection à l'entrée de la fac !

**Nob'z** Mer 7 Oct - 23:42

Petit bonhomme a écrit:Il est temps me semble-t-il de rompre avec cette logique absurde des "filières généralistes" d'un enseignement de masse indifférencié dans son contenu et dans ses méthodes pédagogiques et qui débouche sur un gâchis considérable en termes d'abandons durant l'année universitaire et d'échecs massifs aux examens avec au surplus et paradoxalement en dépit d'une sélection plus forte qu'ailleurs aux examens une perception "dévalorisée" de ces filières.

Là, on est bien d'accord. C'est pour ça que je trouve (à titre d'exemple) la maquette des L1 de l'UFR de Lettres complètement absurde.

Petit bonhomme a écrit:mais aussi de permettre, à travers des "capacités", à des non-bacheliers en situation d'échec social de pouvoir accéder à des diplômes universitaires.

Je n'sais pas ce qu'il entend pas "capacités", mais ce dont il parle, ça existe déjà : ça s'appelle le DAEU.

Petit bonhomme a écrit:
Je souhaiterais que l'on élargisse ce mouvement de différenciation de façon à pouvoir concurrencer le système des classes préparatoires et des grandes écoles publiques et privées et attirer aussi à l'université les meilleurs bacheliers (bacs généralistes, professionnels et techniques) en leur offrant un cadre renforcé de filières plus "sélectives" selon le nombre d'étudiants (entre 15 et30 tout au plus en L1 pour une discipline) selon le niveau requis, l'assiduité et le niveau d'exigence aux examens. Ces "filières sélectives" devraient selon moi concerner les disciplines fondamentales sans lien avec une "visée professionnelle" a priori et être fortement axées sur la recherche fondamentale dans la discipline concernée.

Mmmm...Ouais. A priori je suis plutôt d'accord avec tout ça.
Mais y'a quelque chose qui me gène là-dedans...Je sais pas, juste une mauvaise intuition. Ou alors c'est les mots "sélectives" et "concurrencer" qui me semble déplacés.

DD Jeu 8 Oct - 11:15

Nob'z a écrit:
Petit bonhomme a écrit:mais aussi de permettre, à travers des "capacités", à des non-bacheliers en situation d'échec social de pouvoir accéder à des diplômes universitaires.

Je n'sais pas ce qu'il entend pas "capacités", mais ce dont il parle, ça existe déjà : ça s'appelle le DAEU.

En fait, avant le DAEU et peut-être toujours maintenant en parallèle, tu avais des capacités, par exemple capacité d'histoire ou de droit, que tu pouvais obtenir sans bac et qui te permettait de rentrer en L1. Il me semble...